Présentation de l'éditeur :
"Narcose, ville-rêve..., Anton Orosco artiste de la magouille, doit
fuir. Son salut passe par l'extrados, la zone urbaine des marginaux
peuplée par une faune étrange, décalée, où les lolitrans croisent des
humains à tête d'animal.
Mais
se cacher est inutile. Autant changer de corps. En s'embarquant dans
une course à la chirurgie plastique, Anton ne pensait pas finir dans la
peau d'un lapin.
Ni
rencontrer Célia, l'adolescente mystérieuse capable de franchir
l'envers du décor. Bourré d'amphécafé et de scotch-benzédrine, Anton
traverse à toute allure un univers grouillant et instable. En quête
d'une issue, d'un plancher tangible.
Car
à Narcose, lorsqu'on tombe, c'est peut-être le sol qui monte. Roman
halluciné, Narcose se présente enfin au lecteur sous sa forme achevée,
premier volet d'un triptyque édité par La Volte, Jacques Barbéri gonfle
un univers délirant jusqu'aux limites de l'explosion."
Exceptionnellement vous retrouverez dans cette chronique aussi les effets du livre sur Dred le dragon (la peluche mascotte de mon chéri qui ne lit que des livres bêtes ou/et très barrés) car il s'agit d'une lecture commune !
L'avis du loup noir punk :
Si vous cherchez un univers à la logique bien particulière, que vous êtes près à accepter l'idée de ne pas tout comprendre et que vous appréciez les néologismes poétiques ce livre est fait pour vous !
Narcose est en effet un polar noir et une descente aux Enfers sous acides dans une ville labyrinthique dans laquelle on croisera des créatures et des organes des plus hétéroclites et étranges (à moins que ce ne soit les effets des précités acides...) et à la technologie omniprésente dont on aura le sentiment qu'elle ne sert que les plus bas instincts de l'être humain.
Le héros devra changer plusieurs fois de corps pour s'échapper, subira bien des péripéties pour retrouver son corps et rencontrera une fille dont le pouvoir est de voyager dans les mondes parallèles.
L'ambiance reflète très bien l'impression de personnages au bord de l'explosion. Et l'emploi de phrases courtes au présent renforce le sentiment d'urgence et l'incapacité des personnages de pouvoir prendre du recul et donc de subir l'action.
L'idée de l'auteur de lier le corps au psychisme (et donc que celui-ci soit perdu quand il en change) rappelle les films de Cronenberg.
Enfin l'auteur fait de multiples clins d’œil à des œuvres littéraires, la plus marquantes étant à Alice aux pays des merveilles.
En conclusion :
Une œuvre multi-référentielle qu'il ne faut pas chercher à comprendre à tout prix si on ne veut pas perdre l'envoutement de la poésie de l'écriture !
Narcose est en effet un polar noir et une descente aux Enfers sous acides dans une ville labyrinthique dans laquelle on croisera des créatures et des organes des plus hétéroclites et étranges (à moins que ce ne soit les effets des précités acides...) et à la technologie omniprésente dont on aura le sentiment qu'elle ne sert que les plus bas instincts de l'être humain.
Le héros devra changer plusieurs fois de corps pour s'échapper, subira bien des péripéties pour retrouver son corps et rencontrera une fille dont le pouvoir est de voyager dans les mondes parallèles.
L'ambiance reflète très bien l'impression de personnages au bord de l'explosion. Et l'emploi de phrases courtes au présent renforce le sentiment d'urgence et l'incapacité des personnages de pouvoir prendre du recul et donc de subir l'action.
L'idée de l'auteur de lier le corps au psychisme (et donc que celui-ci soit perdu quand il en change) rappelle les films de Cronenberg.
Enfin l'auteur fait de multiples clins d’œil à des œuvres littéraires, la plus marquantes étant à Alice aux pays des merveilles.
En conclusion :
Une œuvre multi-référentielle qu'il ne faut pas chercher à comprendre à tout prix si on ne veut pas perdre l'envoutement de la poésie de l'écriture !
Les effets de sa lecture sur Dred le dragon :
Il faut expliquer qu'un jour que Dred s'emmerdait seul à la maison. Il s'est alors cuisiné un hydromel / moretum chaud (recette maison qu'il tient de ses ancêtres).
Pour pimenter le tout il lui est passé par la tête de mettre des échantillons de l'armoire à pharmacie dans la mixture. Bien entendu il a bu le tout cul sec.
Imaginez un peu les effets sur un petit dragon complètement azimuté ! ( Deux extincteurs vidés rien que pour sauver le canapé !)
Et bien pendant la lecture de Narcose, et l'écoute de son CD, Dred s'est pris un méga trip dix fois plus puissant, de quoi lui retourner la tête pendant au moins deux semaines !
Une lecture tellement addictive qu'il s'est jeté de suite sur le second tome !
Et maintenant il se repose dans son plasti-boudin avec un sourire béat (vous comprendrez quand vous lirez vous aussi ce livre).
(Jacques Barbéri, éditions La Volte,avril 2008, sur le site internet)
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