Genre : Fantasy
Mordred
Mordred
Présentation de l'éditeur :

La légende veut que Mordred, fruit des amours incestueuses d’Arthur et de sa sœur Morgause, soit un traître, un fou, un assassin. Mais ce que l’on appelle trahison ne serait-il pas un sacrifice ?
Alité après une terrible blessure reçue lors d’une joute, Mordred rêve nuit après nuit pour échapper à la douleur. Il rêve de la douceur de son enfance enfuie, du fracas de ses premiers combats, de sa solitude au sein des chevaliers. Et de ses nombreuses heures passées auprès d’Arthur, du difficile apprentissage de son métier des armes et de l’amour filial. Jusqu’à ce que le guérisseur parvienne à le soigner de ses maux, et qu’il puisse enfin accomplir son destin."
Dans sa langue forgée aux fers des batailles et polie aux songes, Justine Niogret livre un récit initiatique à la fois pudique et violent. Saluée par la critique comme l’une des voix les plus originales de la fantasy française, elle a obtenu de nombreux prix littéraires (Grand Prix de l’Imaginaire, Prix des Imaginales, Prix européen des Utopiales) pour Chien du Heaume et Mordre le bouclier. "
L'avis du loup noir punk :
Un petit peu comme Ugo Bellagamba pour Tancrède si vos souvenirs de la Légende du Roi Arthur datent un peu il faudra mieux la relire avant d'entamer cette lecture car la vision de l'auteure s'imagine rétablir la vérité sur le destin et le caractère du personnage.
Justine Niogret, à travers cette mise en abyme de la Légende, dépeint une fois de plus un Moyen-âge violent et sans concession.
En conclusion :
Une vraie curiosité pour tous les fans des aventures légendaires d' Arthur et ses chevaliers !
Chien du heaume
Présentation de l'éditeur :

Elle y rencontre Regehir,
le forgeron à la gueule barrée d'une croix, Iynge, le jeune guerrier à
la voix douce, mais aussi des ennemis à la langue fourbe ou à l'épée
traîtresse.
Comme la Salamandre, cauchemardes hommes de guerre... On
l'appelle Chien du Heaume parce qu'à chaque bataille, c'est elle qu'on
siffle. Dans l'univers après et sans merci du haut Moyen Age, loin de
l'image idéalisée que l'on se fait de ces temps cruels, une femme se bat
pour retrouver ce qu'elle a de plus cher, son passé et son identité."
Mordre le bouclier
Présentation de l'éditeur :

Elle lui promet également de l’aider à retrouver son
nom si elle l’accompagne d’abord dans sa quête. Ainsi, partent Bréhyr et
Chien du heaume sur le long et âpre chemin de la vengeance, qui
rencontrera celui des Croisades. "
L'avis du loup noir punk :
Chronique globale:
Bienvenu dans un monde médiéval très loin de la Fantasy avec elfes, nains et prophétie !
Le monde dans lequel évolue l’héroïne est très violent et la langage reflète à merveille cette ambiance glauque et suffocante !
La brièveté de chaque tome fait d'autant plus ressentir la violence et l'urgence de la situation.
Si vous voulez découvrir une vision du Moyen-âge plus authentique ces livres sont écrits pour vous !
Gueule de truie
Présentation de l'éditeur :
"L'Apocalypse
a eu lieu. Pour les Pères de l'Eglise, elle a été causée par Dieu
lui-même. Comme la Terre est morte, ils n'ont plus qu'un seul but :
détruire le peu qui reste, afin de tourner une bonne fois pour toutes
la page de l'humanité. A leur service, Gueule de Truie, inquisiteur.
Dès le plus jeune âge, on lui a enseigné toutes les façons de prendre
la vie.
Caché
derrière le masque qui lui vaut son nom, il trouve les poches de
résistance et les extermine les unes après les autres. Un jour,
pourtant, il croise la route d'une fille qui porte une boîte étrange,
pleine de, pleine de quoi, d'abord ? Et pourquoi parle-t-elle si peu ?
Où va-t-elle, et pourquoi prend-elle le risque de parcourir ce monde
ravagé ?
En
lui faisant subir la question, Gueule de Truie finit par se demander
si elle n'est pas liée à son propre destin, et si son rôle à lui, sa
véritable mission, n'est pas de l'aider à atteindre l'objectif qu'elle
s'est fixé, et peut-être même d'apprendre à vivre."
L'avis du loup noir punk :
Loin d'être une simple exploration des restes du monde après
l'Apocalypse ce roman est un vrai portrait humaniste d'un personnage
dont on pourrait croire que le fait d'avoir tout perdu lui a justement
retiré la moindre trace.
Au
contact d'une petite fille il va redécouvrir que dans ce monde extrême
et suffoquant on peut encore peut-être trouver des gens ou choses qui
valent le coup de se battre.
Je préviens qu'il faut avoir le cœur
bien accroché car le monde décrit est vraiment désespéré et cette
rencontre n'est pas juste un accessoire pour rendre le personnage
principal humain mais bien le dernier tout petit espoir de l'espèce
humaine un peu comme dans le film Les Fils de l'homme de Alfonso Cuarón.
(Justine Niogret chez Critic, février 2013, sur le site internet)
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