“Les orphelins du sommeil” et “Les larmes de l’araignée” de Pascaline Nolot chez Chat noir, collection Chatons Hantés

Présentation de l’éditeur :



- “Bienvenue à l’Institut Dormance, spécialisé dans les troubles du sommeil de l’enfant et de l’adolescent, isolé au milieu des montagnes enneigées. C’est ici que Marcus, atteint de paralysie du sommeil, tente de se soigner et se lie d’amitié avec Joane, qui souffre d’insomnie. Mais plus le temps passe et plus l’endroit leur apparaît étrangement inquiétant : un directeur qui ressemble à un cadavre ambulant, un règlement intérieur pour le moins insolite, des « exercices oniriques » plus que bizarres, un étage interdit d’accès, une rumeur qui prétend que d’anciens pensionnaires auraient été pris d’un accès de folie…

Les deux amis en viennent à soupçonner l’Institut de poursuivre un but inavoué, bien éloigné de celui de les guérir. Ils devront alors s’allier à d’autres jeunes patients pour s’engager dans une quête troublante et dangereuse, oscillant entre réalité, rêves… et cauchemars.”


- “Prudenge, ville morose dont tout le monde a oublié le nom et la gloire, jadis cité de la dentelle noire, bordée par une mer couleur de nuit, fouettée par un vent à vous glacer les sangs.

Éloïse, l’apprentie funambule, y fait escale avec la petite troupe itinérante du Cirque d’Opale. Sur place, elle fait la connaissance du jeune Lucas et de son petit frère Gabin, qui se mure dans le silence depuis la mort de leur mère, et dont la seule amie est une mystérieuse araignée.

Ensemble, ils se retrouvent piégés dans l’usine de dentelle désaffectée devenue le repaire de la redoutable Arachné. Les trois enfants parviendront-ils à s’échapper de son antre et à contrecarrer ses funestes projets ?”


L’avis du Loup noir Punk :

Je rassemble mes avis dans une même chronique car les contes de Pascaline Nolot ont pour moi les mêmes thématiques.

L’autrice explore dans ses deux courtes histoires, à travers les regards d’adolescents isolés, autant la cruauté des contes de notre enfance que les thèmes de l’amitié, qui permet de se soutenir dans un but commun comme parvenir à aller au-delà des faux-semblants afin de découvrir la vérité sur un monde adulte ou mythologique très mystérieux et inaccessible.

Ses personnages, ayant chacun leur personnalité et centre d’intérêts, devront unir leurs forces et intelligence de réflexion afin de dépasser leurs peurs et comprendre que ce qu’ils ressentaient comme agressivité peut être perçu comme un simple avertissement qui leur permettra de grandir dans le monde des adultes avec un vrai recul psychologique.

En conclusion :

Loin de traiter ses personnages comme des faibles incapables de faire face à leur peur Pascaline Nolot décrit avec empathie et bienveillance des personnes qui deviendront des adultes accomplis grâce à leur sens de l’amitié.
Une vraie leçon pour les jeunes dans la collection Chatons Hantés qui leur est consacrée chez Chat noir.

En bonus :

Les couvertures et illustrations intérieures sont de Mina M (voir son site ici).

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