Présentation de l'éditeur de "Le chant de la ***" :
"Thomas entend des voix. La plus importante d’entre elles est celle d’un démon nommé Dinn. Le démon réarrange la santé mentale déclinante de Thomas pour en faire une sorte d’aventure cauchemardesque, une occasion de laisser le monde derrière soi pour rejoindre les forces de l’enfer. Quand Thomas décide de se soumettre à Dinn et de se consacrer à ce que dernier appelle sa « formation », il se retrouvera à commettre l’innommable. Dinn a toutefois réussi à peindre le monde de couleurs si sombres et désespérées que, bientôt, Thomas n’aura plus ni la volonté ni les moyens de chercher une aide dont il a désespérément besoin.
Avec ce long monologue de Dinn, tout entier dédié à la formation de son apprenti démon, c’est-à-dire à la corruption la plus totale de son esprit, Jason Hrivnak explore encore un peu plus profondément les tréfonds de la psyché humaine, avec tendresse et cruauté, pour découvrir ce qui, en elle, essaye toujours de résister à la corruption.
Mi-traité de démonologie définitif, mi-plongée dans un délire schizophrénique, Le Chant de la *** est avant tout et paradoxalement un message de foi en l’humanité."
Avec ce long monologue de Dinn, tout entier dédié à la formation de son apprenti démon, c’est-à-dire à la corruption la plus totale de son esprit, Jason Hrivnak explore encore un peu plus profondément les tréfonds de la psyché humaine, avec tendresse et cruauté, pour découvrir ce qui, en elle, essaye toujours de résister à la corruption.
Mi-traité de démonologie définitif, mi-plongée dans un délire schizophrénique, Le Chant de la *** est avant tout et paradoxalement un message de foi en l’humanité."
L'avis du Loup Noir Punk :
Voici un voyage fantastique, immersif et poétique dans le mécanisme de pensée d'un schizophrène sous forme de lutte perpétuelle entre la raison et la lente marche du lâcher prise vers la folie. L'auteur prend comme métaphore la manipulation d'un démon qui tente le héros à se laisser aller à la haine et l’annihilation de soi.
Ce livre m'a rappelé Cornes de Joe Hill, sorti chez les éditions Jean-Claude Lattès en 2011 et J'ai Lu en 2014, de part sa lente descente vers la folie du personnage principal qui se voit pousser des cornes de démon un beau matin.
Aussi que Brèche vers l'enfer de Kathe Koja, sorti en 1991 chez J'ai Lu dans feu la collection Épouvante (voir la liste des publications sur le précieux site de référence Noosfere) dans lequel le héros voit un beau jour une fissure s'ouvrir dans son appartement dont il a la sensation qu'elle s'agrandit et s'absorbe inexorablement de jour en jour. Il se sentira submergé par une sorte de folie/obsession pour le vide qu'elle révèle.Vous pouvez le trouver en occasion entre autre sur le site du collègue Scylla.
Mais loin d'être un livre de confession morbide Le Chant de la *** est plus une quête initiatique décrite dans un style labyrinthique qui ne lâche pas le lecteur. On se sentira complètement envoûté dès les premières lignes par la traduction de Claro, magicien roi des œuvres bien littéraires au point d'être vraiment pas évident à retranscrire.
J'ai tenté de lire certaines en VO et j'avoue que j'ai vite laissé tomber!
Je vous conseille en passant de vous intéresser de très près à certaines (liste sur Wikipédia) ! Un jour je vous parlerai de La Maison des feuilles et Ô révolutions, parus chez Denoël, de Mark Z. Danielewski et Jérusalem d' Alan Moore, paru chez Inculte ! Je vais rajouter le roman précédent de l'auteur à ma pile à lire sans fin !
En conclusion :
Un voyage fantastique, poétique, vertigineux et envoûtant dans les méandres de la pensée d'un schizophrène se croyant manipulé par un démon !
Bonus :
- Interview de l'auteur sur le site de l'éditeur
- Une autre interview plus longue sur Youtube
- Premières pages à lire sur le site de l'éditeur
- Une interview de Claro (de 3 pages, il faut bien cliquer sous les numéros de pages sous la 1ère partie) et son Blog
Présentation de l'éditeur de "La Maison des épreuves" :
"Après le suicide de son amie d’enfance, un homme entreprend de poursuivre le carnet dans lequel ils avaient ensemble construit un monde imaginaire et terrible."
L'avis du Loup Noir Punk :
Vu le souvenir obsédant que lui avait laissé Le Chant de la *** Le Loup s'est dit que vu l'épaisseur du roman précédent de l'auteur il allait vite le lire entre deux autres lectures plus Fantasy.
Ce roman explorant, sous forme de lettres et questionnaire à choix multiples, autant la pulsion de mort, l'autodestruction et l’introspection a encore une fois envouté Le Loup.
Loin d'être une simple ode à l'être aimé et perdu ce roman est un cheminement en profondeur de l'interaction de deux êtres dans la création d'un univers dans lequel le curseur de la morale et de la destruction ne serait pas placé au même niveau que dans le monde extérieur au couple.
On se demande à chaque page quel est le rôle exact de la partie du couple survivante : entretenir la personne aimée dans son délire par amour, co-créer cet univers cathartique ou témoigner d'une névrose créatrice à laquelle cet aspect cathartique n'a pas suffit?
On peut aussi se poser la question du rôle de l'écriture dans l'expression des pulsions adolescentes et s'il ne faudrait pas former certains adolescents à ce type d'écriture au lieu de dire que l'imagination est dangereuse et ridicule (sisi je l'ai entendu, je vous promets!).
Ce thème de la création d'un univers cruel et imaginaire par deux personnes très proche m'a rappelé le film Heavenly Creatures de Peter Jackson, l'histoire de deux adolescentes qui finit en drame lorsque la mère de lui d'entre elle essaye de les séparer. L'une des deux étant devenue célèbre par sa carrière d'autrice de polar : Anne Perry !
A la différence prêt que dans ce roman la mère de la fille accepte la présence de l'être aimé car elle pense qu'il peut lui faire du bien...
En conclusion :
Un roman initiatique immersive et envoutant qui pose la question du rôle de l'écriture dans l'expression des névroses.
En bonus :
Un extrait à lire sur le site de l'éditeur
Présentation de l'éditeur de "La Maison des épreuves" :
"Après le suicide de son amie d’enfance, un homme entreprend de poursuivre le carnet dans lequel ils avaient ensemble construit un monde imaginaire et terrible."
L'avis du Loup Noir Punk :
Vu le souvenir obsédant que lui avait laissé Le Chant de la *** Le Loup s'est dit que vu l'épaisseur du roman précédent de l'auteur il allait vite le lire entre deux autres lectures plus Fantasy.
Ce roman explorant, sous forme de lettres et questionnaire à choix multiples, autant la pulsion de mort, l'autodestruction et l’introspection a encore une fois envouté Le Loup.
Loin d'être une simple ode à l'être aimé et perdu ce roman est un cheminement en profondeur de l'interaction de deux êtres dans la création d'un univers dans lequel le curseur de la morale et de la destruction ne serait pas placé au même niveau que dans le monde extérieur au couple.
On se demande à chaque page quel est le rôle exact de la partie du couple survivante : entretenir la personne aimée dans son délire par amour, co-créer cet univers cathartique ou témoigner d'une névrose créatrice à laquelle cet aspect cathartique n'a pas suffit?
On peut aussi se poser la question du rôle de l'écriture dans l'expression des pulsions adolescentes et s'il ne faudrait pas former certains adolescents à ce type d'écriture au lieu de dire que l'imagination est dangereuse et ridicule (sisi je l'ai entendu, je vous promets!).
Ce thème de la création d'un univers cruel et imaginaire par deux personnes très proche m'a rappelé le film Heavenly Creatures de Peter Jackson, l'histoire de deux adolescentes qui finit en drame lorsque la mère de lui d'entre elle essaye de les séparer. L'une des deux étant devenue célèbre par sa carrière d'autrice de polar : Anne Perry !
A la différence prêt que dans ce roman la mère de la fille accepte la présence de l'être aimé car elle pense qu'il peut lui faire du bien...
En conclusion :
Un roman initiatique immersive et envoutant qui pose la question du rôle de l'écriture dans l'expression des névroses.
En bonus :
Un extrait à lire sur le site de l'éditeur
Ps : les "***" sont la conséquences d'un mail reçu par la plate-forme qui accusait Le Loup d'aller à l'encontre du règlement en faisant la promotion de logiciels malveillants...et donc retrait de la lecture publique...donc Le Loup a tenté de contourner le soucis...et second mail pour dire que cette fois plus rien à reprocher donc remise en ligne de la chronique ! C'est pas comme si vous pouviez lire le titre sur la photo^^
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