"Yiddish Tango" de Mylène Mouton chez Gulfstream, collection Echos

Présentation de l'éditeur :

"Étienne, 14 ans, violoneux, comme dirait sa nouvelle amie Élisa, occupe la plupart de ses journées à répéter pour la grande audition. À l’approche de Noël, pour faire plaisir à sa Mamé, Étienne se lance à jouer avec son violon un magnifique tango, devant le public conquis de la maison de retraite. Mais l’un d’eux, qu’Étienne a surnommé Furax, en raison de son caractère exécrable et agressif, semble plus touché encore que les autres par la prestation du jeune homme. 
Si bouleversé qu’il révèle à Étienne l’existence d’un violon maudit, maléfique et dangereux, le plus beau des violons, un Prince, enfermé dans son grenier. Étienne doit s’en méfier comme de la peste. Délire d’un homme sénile ? L’adolescent, poussé par sa curiosité, met de côté les avertissements du vieillard.
Il récupéré l’instrument qui va le plonger tout entier dans les heures les plus sombres de l’Histoire."

L'avis du Loup Noir Punk :

Malgré une intrigue qui met le temps à se mettre en place  ce roman est l'occasion de parler du destin des violons des musiciens qui étaient obligés de jouer pour survivre dans le camps de concentration d' Auschwitz.

L'auteure décide d’aborder le sujet par le biais du fantastique à travers les yeux de cet adolescent qui va découvrir qu'il n'est pas forcément le maître de son violon et que cette mémoire sera un lourd fardeau à porter.

Loin de n'être qu'un récit historique très triste elle adopte plutôt un ton lyrique et nostalgique en multipliant les références musicales, culturelles et mystiques de la culture Yiddish. Elle intègre aussi la notion très importante de transmission, amicale ou filiale, dans cette culture.

En conclusion :

Un roman très émouvant pour aborder le sujet de ces orchestres qui accompagnaient les pires actions des Nazis dans les camps mais aussi pour découvrir la culture Yiddish !

Bonus :

Premier chapitre à lire ici

Une des interprétations du titre éponyme 


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